Définition ABR - ACC
Réduction d’un mot ou d’un groupe de mots à certaines de ses lettres. [Mme, Melle, M., arch., bull.]
Procédé issu des arts visuels. En littérature il consiste à répéter un élément à l’intérieur d’un autre qui lui est similaire et ainsi de suite, à la manière des poupées russes. [en présentant un roman dans un roman par exemple.]
Se disait à l’origine d’un style qui respectait les règles de bon usage de la langue française énoncées par l’Académie française. Aujourd’hui, il revêt le sens plutôt péjoratif d’un style dépourvu de personnalité, trop conventionnel.
- Signe graphique placé au-dessus d’une voyelle pour note un fait phonétique ou grammatical. Il existe quatre accents différents : l’accent aigu ‘, l’accent grave `, l’accent circonflexe ^ et les trémas ¨. Ce signe fut introduit en 1530 par le premier lexicographe français, Robert Estienne.
- Mise ne relief d’une syllabe en la prononçant plus fortement que les autres.
Appui marqué sur la dernière syllabe d’un syntagme.
Sens précis dans lequel un mot est utilisé. [Le dictionnaire réunit les différentes acceptions d’un mot]
Fait qu’un mot reçoive d’un autre mot dont il dépend ses marques de genre, de personne, de nombre. [Une voiture bleue. – Des camions rouges. – Elles étaient pressées.]
Figure de style qui consiste en une énumération sans ordre logique d’un ensemble de termes de même fonction dans une phrase et représentant une même réalité. Volontairement excessive, cette énumération sert à mettre en relief une qualité, un défaut, une action, et ce, souvent à des fins comiques. [« Quand on m'aura jeté, vieux flacon désolé, / Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé (...) » (Charles Baudelaire)]
Également appelé Accusatif du contenu. Figure de style qui consiste en l’utilisation d’un verbe et d’un complément d’objet appartenant à la même racine de mot. [Vivre sa vie. – « Tournez cent tours, tournez mille tours » (Paule Verlaine))