Définition ePE - EPI

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Épenthèse (n.f.)

Également appelée Intercalation ou Anaptyxe. Figure de diction qui consiste à insérer un phonème, voire une syllabe entière au milieu d’un mot pour des raisons d’euphonie. [« Meredre ! » (Alfred Jarry, Ubu Roi)] Syncope

Épigramme (n.m.)

Le plus court des genres littéraires : il s’agit d’une inscription en vers, le plus souvent satirique, destinée à être gravée sur les tombeaux ou les monuments publics.

Épigraphe (n.m.)

Également appelée Exergue. Courte citation qu’un auteur place au début d’un livre, d’un chapitre pour en résumer l’esprit ou l’objet.

Épilogue (n.m.)

Conclusion d’une œuvre littéraire, d’une pièce de théâtre, d’un film qui expose brièvement ce qui se passe après.

Épiphonème (n.m.)

Exclamation sentencieuse qui termine un récit en le résumant.

Épiphore (n.f.)

Également appelé Épistrophe. Figure de style qui consiste en la répétition de mêmes mots en fin de vers ou de phrases successifs. [« [...] On s’ennuie de tout, mon Ange, c’est une loi de la Nature ; ce n’est pas ma faute. Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n’est pas ma faute. Si, par exemple, j’ai eu juste autant d’amour que toi de vertu, et c’est sûrement beaucoup dire, il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute. […] » (Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses)] antépiphore, anaphore

Épiphrase (n.f.)

Figure de style qui consiste à insérer dans un discours une phrase ou un segment de phrase qui dévoile la pensée ou les sentiments de l’auteur.

Épistolaire (roman, genre) (adj.)

Œuvre littéraire rédigée sous forme de lettres. [Lettres persanes (Montesquieu)] 

Épistrophe (n.f.)

Voir Épiphore

Épitaphe (n.f.)

Court texte destiné à être inscrit sur un tombeau. [« Ci-git Allais – sans retour. » épitaphe figurant sur la tombe d’Alphonse Allais (1850 – 1905)]

Épithète (adjectif)

L’adjectif épithète est directement relié au nom ou pronom qu’il qualifie sans l’intermédiaire d’un élément verbal. [Une jolie bague – Des ornements baroques.]. Il peut être supprimé sans rompre l’équilibre grammatical de la phrase. Attribut

Épithète homérique (n.f.)

Également appelé Épithète d’ornement. Nous vient d’Homère qui usait souvent d’un adjectif épithète pour qualifier les héros ou les dieux et par lequel on pouvait les reconnaître. [Ulysse est le héros aux mille ruses ; Zeus est celui qui porte l’égide ; Athéna « aux yeux pers »]

Épithétisme (n.m.)

Voir Apposition

Épitrochasme (n.m.)

Figure de style à vocation poétique qui consiste en une accumulation de termes brefs et expressifs ayant la même fonction dans la phrase. [« Vomit sa vieille nuit, crie: à bas! crie: à mort ! / Pleure, tonne, tempête, éclate, hurle, mord. »]

Épître (n.m.)
  1. Missive écrite par un auteur ancien. [Épîtres de Cicéron]
  2. Au XVIe siècle, désigne des lettres en vers traitant de sujet d’actualité de manière plutôt ironique. [Épîtres de Voltaire, Boileau, Marot..]
Épitrope (n.f.)

Figure de style qui consiste à accorder quelque chose que l’on pourrait contester ou nier afin que cette marque d’impartialité joue en notre faveur.

Épizeuxe (n.f.)

Également appelée Réduplication, Conduplication ou Pallilogie. Figure de style qui consiste en une répétition lexicale de mots placés côte à côte, sans mot de coordination. [« Oh triste, triste était mon âme / À cause, à cause d'une femme... » (Paul Verlaine)]

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