Définition pRO - PSE
En linguistique, action ou état qu’exprime le verbe.
Voir préambule.
Également appelée Anticipation ou Hypobole.
- Figure de style qui consiste à déplacer vers l’avant un mot, sujet ou complément, à des fins d’emphase. [« J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon » (La Fontaine) ; ]
- En narratologie, figure par laquelle sont annoncés des faits situés plus loin dans le récit. Variante : hystéo-proton. [« On verra plus tard que, pour de tout autres raisons, le souvenir de cette impression devait jouer un rôle important dans ma vie » (Marcel Proust)]
- En rhétorique, figure par laquelle on prévient une objection en la réfutant d’avance. On parle alors de prolepse oratoire. [Vous direz que je suis un fou mais je crois vraiment en cette théorie.]
Première partie d’une œuvre littéraire servant à situer les personnages et l’intrigue.
En diction, désigne l’étude du timbre des voyelles.
Du latin pro nomen qui signifie « à la place du nom ». Le pronom est un mot qui remplace généralement un nom ou un groupe nominal déjà exprimé ou sous-entendu. Il peut être sujet [Il est parti] ; complément d’objet direct [Je la comprends] ou indirect [Je lui donne]. Mais le pronom peut aussi remplacer un adjectif [Terrorisée, je le suis], un infinitif [Partir maintenant, ce serait fuir] ou encore une proposition [Ils ont gagné, je le savais].
Il existe six catégories de pronoms :
- les pronoms personnels : je, tu, il, nous, vous, ils, moi, toi, se…
- les pronoms démonstratifs : celui, celle, ceux, celui-ci, celle-là, ceux-là, cela…
- les pronoms indéfinis : aucun, chacun, certains, quelqu’un, tous…
- les pronoms interrogatifs : qui ? que ? quoi ? lequel ? laquelle ? lesquels ?
- les pronoms possessifs : le mien, la tienne, le sien, les nôtres, le vôtre, le leur…
- les pronoms relatifs : qui, que, quoi, dont où, lequel, laquelle, lesquels…
Verbe se conjuguant avec un pronom personnel réfléchi de la même personne que le sujet. [Je me lève. – Nous nous marions.]. On distingue :
- les verbes essentiellement pronominaux qui s’utilisent exclusivement en construction pronominale
- les verbes occasionnellement pronominaux qui acceptent la construction pronominale ou non pronominale.
Figure de style qui consiste à traduire par une périphrase l’objet du discours. [« Celui qui met un frein à la fureur des flots, Sait aussi des méchants arrêter les complots. » (Athalie, Corneille)]
Unité grammaticale qui a pour noyau un verbe le plus souvent conjugué. Dans une phrase il y a donc autant de propositions qu’il y a de verbes. On distingue trois sortes de propositions :
- la proposition indépendante qui ne dépend d’aucune autre proposition et dont aucune proposition ne dépend. [Il est déjà parti.]
- la proposition principale, la proposition centrale de la phrase, qui ne dépend d’aucune autre proposition et à laquelle se rattachent d’autres propositions. [Il est arrivé alors qu’elle achevait son dessert.]
- la proposition subordonnée qui ne peut exister seule et qui dépend de la proposition principale. Elle peut être relative [C’est le gâteau qu’il préfère.] ; complétive [Il veut que j’achète du poisson.] ou circonstancielle [Il viendra dès qu’il aura fini.]
Forme de discours oral ou écrit qui n’est régi par aucune règle de versification. poésie
Ensemble des règles relatives à la métrique.
En littérature, désigne le portrait physique d’une personne.
Figure du discours par laquelle on fait parler des êtres qui ne le peuvent plus ou pas. [« Supposons qu’alors les Lois nous disent : Socrate, est-ce là ce qui était convenu entre nous et toi ? » (Platon)]
Altération d’un mot par ajout d’un phonème au début du mot. Forme de métaplasme. [esquelette ; par ce procédé le terme sperare en latin a donné espérer.]
Également appelé Héros. Personnage principal d’une œuvre.
Court énoncé exprimant un conseil populaire, un bon sens, une vérité d’expérience communs à tout un groupe social. Variante : sentence. [« L’argent n’a pas d’odeur. »]
Nom d’emprunt qu’a adopté un auteur pour la diffusion de son œuvre.