Définition sYL - SYN

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Syllabe (n.f.)

Groupe de sons (voyelle et consonne) produits en une seule émission de voix. [Par-ta-ger – pro-non-cia-tion]

Syllepse (n.f.)
  1. Figure de sens par laquelle un mot est employé au sein d’un même énoncé à la fois au sens propre et au sens figuré. Également appelé dans ce cas syllepse oratoire. [« Je percerai le cœur que je n’ai pu toucher. » (Racine)]
  2. Figure de grammaire qui, selon Émile Littré, règle l’accord des mots d’après le sens et non d’après les règles de grammaire. La syllepse peut alors être de nombre, de genre ou de personne. [Minuit sonnèrent ; On est devenus amis ; C’est la sentinelle qui le premier s’inquiète]
Syllogisme (n.m.)

Forme de raisonnement défini pour la première fois par Aristote. Il consiste en deux propositions, les prémisses, dont on déduit une troisième, la conclusion. [« Tous les hommes sont mortels ; Or, tous les rois sont hommes ; Donc tous les rois sont mortels»]

Symbole (n.m.)

Abréviation légale et universelle : @, ©… symboles mathématiques (+, -, %…), les symboles du système international de mesures (km, dag, ° C…), les symboles internationaux des unités monétaires (€, $…), les symboles chimiques (Cl, N, H, O…)… U symbole est invariable et s’écrit sans point abréviatif.

Symploque (n.f.)

Également appelée antépériphore. Figure de style qui consiste à répéter un mot ou groupe de mots en début de phrase et un autre en fin de phrase ou de membre de phrase. Variante : anaphore et épiphore combinées. [« Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ? / Peut-on déchirer des ténèbres / Plus denses que la poix, sans matin et sans soir / Sans astres, sans éclairs funèbres ? / Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ? » (Baudelaire)]

Synchyse (n.f.)

Figure de style par laquelle la syntaxe d’une phrase est intentionnellement désorganisée rendant la phrase inintelligible. [« Peut-être l’été était-il en avance cet hiver se mélangea-les-pinceaux-t-il. » (Pierre Desproges)]

Syncope (n.f.)

Figure de style qui consiste à supprimer une lettre ou une syllabe à l’intérieur d’un mot. Forme de métaplasme. [« Y’a d’la joie » (Charles Trénet)]

Synecdoque (n.f.)

Figure de style qui consiste à remplacer un terme par un autre qui lui est lié par un rapport d’inclusion : le matériau pour l’objet, l’espèce pour le genre, la partie pour le tout, le singulier pour le pluriel ou inversement, etc. Variante : métonymie. [Refuser du pain à quelqu’un (nourriture) ; Son vélo a crevé (le pneu de son vélo) ; les cuivres (instruments en cuivre d’un orchestre) ; L’ennemi attaque (les ennemis)]

Synérèse (n.f.)

Figure de diction proche de la crase qui consiste à prononcer d’une manière groupée en une seule syllabe deux voyelles contiguës d’un même mot [lion si on le prononce en une seule syllabe].

Synesthésie (n.f.)

Forme de comparaison établissant des correspondances entre le tactile, le gustatif, l’auditif et le visuel. [« Je croyais entendre la clarté de la lune chanter dans les bois ». (Chateaubriand)]

Synonyme (n.m.)

Se dit de mots ayant un sens semblable ou très rapproché et une même fonction grammaticale. [Façon, manière, méthode sont des synonymes.] Antonyme ; Contraire

Syntagme (n.m.)

Également appelé Groupe. Désigne un ensemble de mots qui sont tous en relation avec un même élément appelé noyau ou chef de groupe. Le syntagme peut être nominal, verbal, adjectival, pronominal, adverbial, prépositionnel.

Syntaxe (n.f.)

Ensemble des règles qui, dans une langue, gouvernent les relations entre les constituants des énoncés : organisation et construction des phrases, ordre des mots, etc.

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