Définition cON - CON

Figure de style qui consiste en une suite d’anadiploses sous la forme A/A – B/B – C/C… [« l’homme est en ce monde ainsi que l’oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l’arbre ; qui s’attache à l’arbre, suit de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ; les belles paroles se trouvent à la cour; à la cour sont les courtisans… » (Molière, Dom Juan)]

Figure de style par laquelle on accorde un avantage à un adversaire dans une négociation, ou qu’on lui accorde quelque chose qu’on pourrait lui refuser.

C’est la relation entre le temps de la proposition principale et celui de la subordonnée. [Il pense qu’elle ne reviendra jamais.)

Indique qu’une action dépend d’une autre action. [Je passerai te voir si tu es d’accord.]

Mode de l’irréel, de l’hypothétique. Il se décline en trois temps : présent, passé première forme et passé seconde forme. Il sert à exprimer :

• la possibilité [S’il rentrait tôt, nous pourrions aller au cinéma.]
• la politesse [Vous pourriez m’aider s’il vous plait ?]

Voir Épizeuxe

Personnage secondaire qui reçoit les confidences du protagoniste.

Figure qui consiste en une énumération d’arguments suggérant une même idée qui n’est exposée qu’à la fin de l’énoncé.

Mot-outil invariable qui relie deux éléments de même nature.

• la  conjonction de coordination (où, et, donc, or, ni, car) relie deux mots. [Je prendrais un feuille et un crayon]
• la conjonction de subordination (que, comme, lorsque, puisque, quand, si) relie deux propositions. [Elles est sortie car il faisait beau].

Proposition complétive commençant par une conjonction de subordination ou une locution conjonctive de subordination. [Il est évident qu’elle ment.]

Selon les variations de personne, de temps, d’aspect et de mode, les verbes reçoivent des terminaisons différentes. L’ensemble de ces écritures possibles constitue la conjugaison du verbe.

Sens second d’un mot. Signification particulière et subjective d’un mot, autre que sa définition stricto sensu, qu’il peut prendre en fonction du contexte. De l’association des deux notions, connotation et dénotation, on peut déduire la signification d’un mot. [Le terme « subalterne » peut selon le contexte avoir une connotation péjorative. De même que « pauvre », « british », « esquimau », etc.] Dénotation

Indique le résultat d’une action ou d’un état. [Il y a tant de bruit que j’en deviendrai sourd.]

Bruits de frottement ou d’explosion produits par le rétrécissement ou l’arrêt du passage de l’air. Les consonnes sont au nombre de 20 dans l’alphabet français. Elles se répartissent en six groupes selon l’organe essentiel à leur formation.

• les labiales (lèvres) : b, p, f, v
• les linguales (langue) : l, r, s, z
• les palatales (palais) : k, g, j, ch
• les dentales (dents) : d, t
• les nasales (nez) : m, n
• les gutturales (gosier) : h, g

Court récit de faits, d’aventures imaginaires conçu pour divertir et faire réfléchir. Le conte peut être fantastique [Le Horla de Maupassant], merveilleux [Les Mille et Une Nuits] ou philosophique [Candide de Voltaire] .

Figure caractérisée par la fusion de deux voyelles contiguës ou l’absorption de voyelles brèves en présence de sonnantes. [baailler devenu bâiller ; periculum devenu péril]

Voir Antonyme.

Procédé poétique permettant de casser le rythme d’un poème en commençant une phrase en fin de vers et rejetant la suite au vers suivant. (contre-rejet).  enjambement

Jeu de mots consistant à inverser certaines lettres ou syllabes d’une phrase donnant à celle-ci un sens nouveau, plaisant ou grivois. [« [Panurge] disoit qu'il n'y avoit qu'un antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse. » (Rabelais)]

Élément de phrase placé en fin de vers, mais qui appartient par construction syntaxique et par sens au vers suivant grâce à un contre-enjambement. [« Souvenir, souvenir que me veux-tu ? L'automne / Faisait voler la grive à travers l'air atone »] rejet